Abstract

The Somba cattle of Benin and Togo currently number approx. 25,000 and are declining. The traditional husbandry system is based on small family-owned herds and is being replaced by large collective herds under professional guardianship. A village survey indicates productivity to be similar to that of other West African Shorthorn populations (offtake rate 8.12 calves/100 cows per year). Juvenile survival may be better in collective herds; the extra calves are retained to increase herd size, rather than being sold, genetic studies show Somba cattle to be little affected by introgression from other breeds. Their conservation is advocated and the encouragement and development of the traditional husbandry system is also proposed.
La race bovine Somba du Bénin et du Togo compte environ 25000 têtes et cet effectif est en diminution. Le système traditionnel d'élevage, basé sur les petits troupeaux familiaux, est en train d'être remplacé par les grands troupeaux collectifs sous gardiennage professionnel. La productivité globale de ce cheptel a été recherchée au moyen d'une enquête rapide dans des villages. Elle est comparable à celle des autres races de taurins à courtes cornes de l'Afrique occidentale. Le taux d'exploitation est de 8,12 veaux/100 vaches/an. Le taux de survie des jeunes semble meilleur chez les troupeaux collectifs ; les veaux en surnombre sont conservés pour accroître la taille des troupeaux, plutôt que commercialisés. Les études génétiques indiquent que la race Somba n'est guère affectée par le métissage. La conservation de cette race est recommandée et le développement du système traditionnel d'élevage est à encourager